En préparation de la conférence de ce samedi 9 novembre que j’ai intitulé: Se donner « corps et âme »…
La cure psychanalytique aura été désigné, par LACAN, comme: « analyse de transfert » ou encore « traversée du fantasme »… L’Autre, comme fonction, apparaît au cœur de cette démarche où la demande fait passe de ce qui n’aura été qu’insu jusqu’alors.
Je vous propose d’aborder la question non tant sous l’angle de la demande que sous celui du don.
Se donner signifiera autant se donner à soi que (se) donner à l’Autre. Ou encore: Prendre / Se faire prendre… Avoir/Se faire avoir.
Un retour aux développements théoriques de Mélanie KLEIN, articulés à la seule création que LACAN osait s’attribuer -celle de l’objet petit a– nous donneront autant d’arguments pour insister sur l’importance de l’objet et de ce sans quoi il n’aurait teneur: l’échange.
En quoi cet échange et cet objet marquent-ils la relation à l’Autre du fantasme et de l’angoisse ? Comment le sujet peut-il s’en sentir menacé ou au contraire : sauvé ?
J’amènerais un troisième élément à notre réflexion: le jeu des personnages du roman de Victor HUGO Quatre-vingt treize. Nous y trouverons le terreau d’une articulation de ce que nous a appris la psychanalyse concernant la vie psychique du sujet et de la folie de la lutte fratricide…