Conférences
Thème :
« En quoi le discours psychanalytique diffère-t-il des autres discours et comment, à partir de cette différence, débouche-t-il sur un savoir autre qui ne soit pas non plus un métalangage ou une nouvelle idéologie. »
Lieu : La Coroutine, 16 Allée de la filature 59000 LILLE
Horaire : de 14H30 à 16H30
Tarif: 10€ / gratuit (adhérents et étudiants)
- Samedi 15 octobre 2022
Dominique GUEVENOUX
« La psychanalyse n’est pas une Weltauschauung »
- Samedi 26 novembre 2022
Benoit Laurie
« La psychanalyse face au défi de la guérison psychique »
- Samedi 07 janvier 2023
Abdou BELKACEM
- Samedi 04 février 2023
René LEW
Pratiquer le discours analytique. Le savoir inconscient
Permet le passage à la conscience via la lettre littorale qui est ne trace fonctionnelle qui ne (se) marque pas. En cela le discours analytique se distingue des autres discours, qui, eux, marquent le sujet qui s’en fait le servant (DM) en s’en trouvant enseigné ou plus exactement mis à l’épreuve (DU) depuis son symptôme (DH).
- Samedi 18 mars 2023
Touria MIGNOTTE
- Samedi 1er avril 2023
René LEW
Pratiquer le discours analytique
Passe par la lettre littorale qui sert de pierre de touche dans cette épreuve1 concourant à la mise en jeu de l’expérience analytique dont seul le sujet est responsable, un sujet rapportant l’un à l’autre l’analysant et l’analyste.
- Samedi 3 juin 2023
Aurélien BOUVIER – Les 4 discours –
- Samedi 17 juin 2023 : conférence ANNULÉE
Dominique GUEVENOUX
(Claude EISENBERG )
Cartels
Isabelle Boulier-Top
« Comment la psychanalyse en tant que science de l’Eros, peut être un éclairage face aux nouveaux signifiants LGBTQI+ d’une part, et face aux réactions mondiales fascistes et discriminantes d’autre part. »
En éclairage, cette citation de Lacan : « il ne s’agit pas de savoir si je parle de moi de façon conforme à ce que je suis, mais si, lorsque j’en parle, je suis le même que celui dont je parle (…)
Le cogito philosophique est au foyer de ce mirage qui rend l’homme moderne si sûr d’être soi dans ses incertitudes sur lui-même » (in Les Ecrits 516 – 517)
De tout temps, la jeunesse contemporaine a exprimé une volonté de changement ; depuis ces dernières années, et en 2022 c’est sous l’angle inédit des questions de genre qu’elle emprunte le chemin.
Comme orientée par la psychanalyse et intéressée par la question du phallus et de la castration
Comme analysante travaillant entre autres au meurtre du père
Comme femme, parent de 2 jeunes adultes et témoin de leur construction identitaire
Comme citoyenne
Je ne peux ne pas voir et ne pas entendre cette vague qui déferle et qui sourde dans nombreux foyers et cabinets, et j’ai décidé de m’y intéresser.
Au départ, comme beaucoup de collègues et amis, c’est la souffrance du sujet parlant qui se révèle avec fracas. La plupart des transgenres vivent cette dualité « vivre ou mourir » au travers de la dysphorie de genre.
Et puis le désarroi des parents, proches et amis. L’incompréhension, le « je n’en veux rien ça voir », dans un premier temps, pour finir en une acceptation fragile mais avec beaucoup d’amour.
Ce même amour auquel l’analyste est confronté dans la demande de son patient.
Cependant comment travailler avec ses nouvelles formules du genre ? Comment les formules de la sexuation (Lacan) peuvent nous aider ? Ou alors les 4 discours ? A quelle fiction contemporaine avons-nous à faire ou à nous défaire ?
Réunion une fois par mois date à préciser avec les futurs cartéllisants
Isabelle Boulier-Top
Psychologue clinicienne
185 rue des Fusillés
59493 Villeneuve d’Ascq
Tél 03 20 05 14 17
Atelier de Topologie Dominique Guevenoux
Du Bellay.
« La peur descouvre un coeur abastardi »
Au regard des principales sources de connaissances et d’informations actuelles, toutes
confondues, il nous apparait une puissante convergence à un rétrécissement intellectuel et où les
sciences humaines dites « ontologiques » se sont transformées en un « Secteur» marchand de
plus, aujourd’hui bien « codifié » voire informatisé (DSM) ceci au nom d’une logique abatardie du
discours universitaire et du discours capitaliste.
Le triomphe d’un « non discours » effet de la logique capitaliste semble triompher depuis ces
trente « peu glorieuses » années au point qu’un linceul psychique se soit abattu sur tous les
esprits. Le discrédit porté à la possibilité d’être « pensé » autrement voire à la seule possibilité du
« désir » porte aussitôt le soupçon, pire représente « une menace » très vite réprimée, soit par des
mécanismes de défense d’autocensure soit par des « process » organiques dits
d’accompagnements, à défaut, de mesures graduées de contraintes attentant depuis la Covid
jusqu’aux corps, derniers bastions à prendre sur une liberté structurelle. Ainsi la « Passion de
l’ignorance » comme la nommait Lacan invalide toute « disputation » délaissée aux supposés
« spécialistes » condamnés d’avance par une telle « catégorisation » à une disparition certaine, ce
qui en dit long du désir de mort porté sur les derniers défenseurs d’une « subjectivité » qui
échappe. Une telle hégémonie du discours capitaliste sur la pensée contemporaine est pour moi
la marque d’un « désir collectif mortifère » projeté sur une altérité menaçant sa logique propre.
Nous avons affaire en vérité à un « mirage planétaire » qui s’auto-entretient, se nourrit, pense sans
« tête » et dont la fin opèrera de sa propre dévoration sous la forme probable d’un effondrement
interne, à défaut d’une famine imposée par les dégâts consécutifs à sa voracité… Aucun espoir
attendu de « l’extérieur » ne sera qui ne ferait que renforcer aussitôt les forces de la « bête », de
cet organon planétaire, multiforme et informe à la fois, dont la langue est informatique, c’est à dire
« hors subjectivité » justement, uniquement binaire.
Au regard de cet état des lieux, il est un « dit pensable » de joindre à la demande l’adresse du
discours psychanalytique comme indispensable et que la souffrance psychique interpelle Encore,
ne serait-ce qu’au titre d’une réponse. Non plus seulement sous la seule représentation de
symptômes à contraindre mais comme pouvant faire apparaitre un « dis-corps » dans leur
capacité existentielle, un manquement « éthique » invitant fermement à une remise « en cause »
du « Je » oublié, sacrifié sur l’autel du mensonge Sociétal actuel, soit du fantasme pour tous.
Dans cette direction, j’invite, aux grands maux les grands remèdes, l’implication personnelle à un
retour aux fondamentaux. Ceux-là de la psychanalyse re-passent par la structure qui en a été
démontrée de s’effacer de s’être dite, en laissant au passage se « matérialiser » pour un usage
« bête » l’immatériel qui en consiste. J’appelle ce recours à la topologie comme à une mise « en
panne » de l’intellect farceur pour pouvoir « penser » autrement et se ressaisir chaque fois d’une
subjectivité autrement mal menée. En acte, Un Réel consiste qui s’y dévoile laissant le Moi sur le
carreau pour ouvrir aux dimensions du discours dans lequel le sujet s’a-pair-soit.
Nul savoir à l’avance n’est requis à l’exercice de cet atelier où chacun est convié d’y participer
pour l’intérêt d’y remettre en cause ce qui le cause. D’où que je me tienne, d’y tenir suffit à
l’exercice de s’y trouver déjà pris, ce en quoi l’auberge espagnole n’en rejette aucun.
Dominique Guévenoux
Atelier à mon cabinet, 38 rue Léonard Danel 59800 Lille.
Rv: Un Lundi par mois, à partir d’Octobre 2022, à 21h.
Contact: L’aecf Lille ou me joindre au 0622166859
SEMINAIRE CLINIQUE EPSM Lille-Métropole
« Clinique sous transfert »
Le transfert est indéniablement l’un des concepts les plus fondamentaux de la psychanalyse. Mais il est aussi le plus galvaudé, agissant comme une estampille pour revendiquer une posture analytique.
Le transfert, en tant que concept n’a été théorisé que très progressivement et continue de faire l’objet de bien des controverses. C’est pourtant à partir de l’expérience du transfert que la psychanalyse se constitue dans sa pratique et advient au statut de discipline scientifique, lui donnant sa légitimité tout en étant l’obstacle majeur qui s’oppose à sa transmission.
Pour Paul Laurent ASSOUN dira dans son livre publié en 2007 « le transfert est à la fois électif et indifférent, ancien et actuel, contingent et nécessaire, réel et fictif, irrationnel et logique, spontané et extorqué – par la situation analytique – tout cela se rejouant sur le fait qu’il est ce qui arrive » (leçons psychanalytiques sur le transfert, 2007).
Le séminaire clinique 2022-2023 a pour objectif de mettre au travail la question du transfert afin de comprendre pourquoi, comme le constate Freud dans « Ma vie et la psychanalyse » en 1925, « Une analyse sans transfert est une impossibilité ».
Dr Rosa CARON
MDC-HDR, MCF-HDR
Lille/Paris
- Samedi 15 octobre 2022
Amîn HADJ-MOURI
« QU’EST-CE QU’UNE CLINIQUE SOUS TRANSFERT ? » (1)
- Samedi 26 novembre 2022
Amîn HADJ-MOURI « QU’EST-CE QU’UNE CLINIQUE SOUS TRANSFERT ? » (2)
- Samedi 07 janvier 2023
Abdou BELKACEM
- Samedi 04 février 2023
René LEW
- Samedi 18 mars 2023
Touria MIGNOTTE
- Samedi 1er avril 2023
René LEW
- Samedi 27 mai 2023
Dominique GUEVENOUX
Liminaire :
F. Dolto: – «le transfert, c’est de l’amour! ». Sera ce à dire qu’en fin de cure, on n’aime plus … ou bien qu’on aime enfin?
- Samedi 17 juin 2023
Claude EISENBERG